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Channel: Archevêché des églises orthodoxe de tradition russe en Europe occidentale
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Colloque sur la réception du concile de Moscou (1917)

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Il y a 100 ans exactement se déroulait en Russie un événement d'importance historique et ecclésiale : le Concile de Moscou (1917-1918), sans lequel le paysage actuel de la Diaspora orthodoxe serait très différent. Nous commémorerons cet événement en réfléchissant à la réception des décisions ecclésiologiques de ce Concile depuis un siècle à travers un grand colloque théologique international et œcuménique (Institut Saint-Serge, 8-10 décembre 2017) auquel vous êtes tous conviés.

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Le programme du colloque :

http://colloque-concile-moscou1917.acer-mjo.org/programme.html

Pour vous inscrire :

http://colloque-concile-moscou1917.acer-mjo.org/inscriptions.html

Contact : secretariat@acer-mjo.org / 01 42 50 53 46


ÉDITION D'UN NOUVEL EVANGELIAIRE LITURGIQUE EN FRANÇAIS

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L'icône représentée à la 4e de couverture est une copie (peinte de mémoire) de l'icône brodée par la sainte moniale Marie (SKOBTSOV) de Paris. Il s'agit du « Tétra-évangile » qui contient le texte complet des quatre évangiles commençant par le 1er chapitre de Matthieu, et se terminant par le dernier de Jean. Chaque évangile est divisé en « péricopes » correspondant aux passages à lire tel jour de l'année, pour telle fête. Cette répartition en péricopes est faite selon la tradition byzantine, ce qui permet l'utilisation de cet évangéliaire par chaque paroisse suivant l'usage de son Eglise, qui peut comporter de légères différences, en se référant à son propre calendrier et aux tableaux inclus dans l'évangéliaire avec la liste de toutes les péricopes.

Comme ces péricopes sont destinées à une lecture liturgique et qu'elles sont souvent tirées du contexte où elles se trouvent dans le corps de l'évangile, elles sont précédées par des phrases introductives qui précisent qui parle, à qui, à quelle occasion, à quel endroit.

A la suite de l'évangile de Jean, on trouvera « les évangiles composés » lus certains jours, dont les textes sont empruntés à divers Evangélistes (par exemple pour les Douze évangiles du Jeudi-Saint).

Puis se trouvent les indications des lectures pour chaque jour selon le cycle pascal et celui de l'année pour les fêtes fixes et les jours de commémorations des saints.

L'évangéliaire, broché avec une couverture rigide (de 4,5 mm), comporte près de 300 pages, ses dimensions sont 350 x 250 cm, ép. 4,3 mm. Le corps de l'évangile est en trois couleurs.

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Cet Évangéliaire est distribué par :

Services Diocésains Orthodoxes (SDO)

M. Anton GELYASOV

93 rue de Crimée - 75019 Paris

Tel. : 01.42.01.79.66

Mob. : 06.62.02.93.22

Mail : s.d.orthodoxe@gmail.com

Site : http://s-d-o.fr

HISTOIRE D'UNE ÉGLISE D'ÉMIGRÉS RUSSES

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Ce livre relate quatre-vingt-dix années d'existence de l'église orthodoxe de la Présentation de la Très Sainte Mère de Dieu au Temple à Paris qui a été fondée pour être l'église de l'Action chrétienne des étudiants russes. Parmi ses recteurs et nombreux prêtres, nous pouvons citer les pères Serge Tchetverikov, Basile Zenkovsky, Alexis Kniazeff, Victor Yourieff et Igor Vernik. L'expérience spirituelle et les prières de plusieurs générations de l'émigration russe ont marqué l'histoire de l'église de la Présentation, riche d'événements parfois tragiques et de l'amour profond et dévoué de ses paroissiens envers l'Église et leur prochain.

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Ce livre est en vente àla paroisse, 91 rue Olivier de Serres 75015 Paris,

à la cathédrale St-Alexandre-Nevsky, 12 rue Daru 75008 Paris et

à la Librairie des Editeurs Réunis, 11 rue de la Montagne Sainte Geneviève 75006 Paris.

Contact courriel : editions.delapresentation@orange.fr

90ème anniversaire de la Paroisse de l'Icône du Signe-de-la-Mère-de-Dieu

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À l'occasion de la fête patronale et du 90ème anniversaire de la Paroisse de l'Icône du Signe-de-la-Mère-de-Dieu à Paris, le 10 décembre 2017, Son Eminence Monseigneur Jean a présidé la Divine Liturgie à l'église de la paroisse entouré de l'archiprêtres Vladimir Yagello, recteur de la paroisse et du Protopresbytre Très Révérend Archiprêtre Anatole Rakovitch, des diacres Ernsts Serafims Dregvalds et Igor Khodorovitch.

Pendant la petite entrée, l'Archevêque Jean a élevé le Très R. P. Vladimir Yagello à la dignité d'archiprêtre mitré pour lui remercier pour son service à la Mère Église, sa fidélité, son aide précieuse et constante auprès de sa communauté et de notre Archevêché-Exarchat.

Après la Divine Liturgie, l'Archevêque a partagé les agapes organisées par la paroisse durant lesquelles les clercs et les paroissiens ont présentés l'histoire de sa communauté aux hôtes .

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Signes de lumière

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Chers Frères et Sœurs,

Chers Amis,

Nous vous annonçons la parution aux éditions Art Sacré, en français et russe, d'un livret des poèmes et des photos, "Signes de lumière", de Frère Jean du Skite Sainte-Foy.

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Avant Propos

« Tu trouveras quelque chose de plus dans les forêts que dans les livres. Les arbres et les pierres t'enseigneront ce qu'aucun maître ne te dira. »

Oui la poésie, la photographie, le jardin, la cuisine, l'architecture, le chant, la prière... sont des moyens pour exprimer de diverses manières notre foi, notre amour de la Beauté. Nos actes témoignent humblement de notre émerveillement face à la Création qui porte l'empreinte de la main de son Créateur, Dieu.

Le But crée le sens, « le But de la vie chrétienne c'est l'acquisition de l'Esprit Saint de Dieu » dit saint Séraphim de Sarov. Il n'y a pas de chemin, je suis le chemin, chacun escalade ses propres profondeurs afin de s'ouvrir à la divine Présence. Présence divine qui repose dans un au-delà, au plus profond de nous-mêmes.

L'orant, le poète, le photographe, le chantre deviennent transparents à la Grâce. La louange irradie de toutes parts de leurs œuvres comme une offrande, comme une lumière sans déclin.

Anna Davidenkoff a su percevoir les paradoxes et les analogies de ces poèmes. Et grâce au concours de l'archiprêtre Boris (Bobrinskoy) et du diacre Germain (Demidov), toute cette subtilité du texte poétique original a pu être restituée dans la traduction russe. Qu'ils soient remerciés.

Je ne peux pas m'empêcher avant de vous inviter à découvrir Signes de Lumière, de citer l'écrivain russe, Dostoïevski : « La Beauté sauvera le monde ».

Frère Jean

Pour voir le livret en pdf

Pour le commander rendez-vous sur le site du Skite

Visite pastorale à la paroisse Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra à Nice.

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Le lundi soir, Mgr Jean a présidé l'office de la vigile de la fête à l'église des Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra .

A l'issue de l'office, Vladyka a rencontré le p. Igor, recteur, les membres du conseil, ainsi que plusieurs fidèles investis dans la vie paroissiale, afin d'échanger sur la situation de l'Exarchat et de notre paroisse. Vladyka a répondu avec simplicité, détermination et une bienveillance paternelle aux questions des fidèles portant sur l'avenir de l'Exarchat au sein du patriarcat oecuménique, sur la nécessité pour l'Eglise de susciter des vocations, notamment monastiques, sur la situation locale niçoise, sur la tradition liturgique de notre diocèse, sur la catéchèse des enfants et des adolescents, et sur bien d'autres sujets.

Les fidèles se sont retrouvés le lendemain matin pour la célébration de la Divine Liturgie, présidée par Mgr Jean.

Autour de l'archevêque ont concélébré 8 prêtres, notamment des paroisses du doyenné du sud-est de la France et du doyenné d'Italie : p. Alexis (Baïkov), doyen d'Italie, recteur de la paroisse Saint Nicolas le Thaumaturge à Rome, p. Serge (Herasymenko), doyen du sud-est de la France, recteur des paroisses de la Résurrection à Toulon, de Saint-Raphaël l'Archange à Saint-Raphaël et de Saint Georges à Marseille, p. Jean (Gueit), recteur de la paroisse Saint Hermogène à Marseille et ancien recteur de la paroisse Saint Nicolas à Nice, p. Igor (Koritskiy), recteur de la paroisse Saint Nicolas et Sainte Alexandra à Nice, p. Michel (Seliniotakis), recteur de la paroisse Saint Spyridon à Nice (métropole grecque), p. Nicodème, hiéromoine à Nice, p. Denis (Baïkov), recteur de la paroisse du Christ Sauveur, de Sainte Catherine et de Saint Séraphin à San Remo, p. Alexandre (Dmyshouk), prêtre desservant de la paroisse Saint Michel Archange à Cannes, l'archidiacre Vsevolod (Borzakovsky) de la paroisse Saint Nicolas le Thaumaturge à Rome, ainsi que l'hypodiacre Andrii (Gudko). Le choeur était placé sous la direction d'Alexis Jankin.

Le p. Félix BAUDOUIN, adjoint au responsable diocésain pour les relations oecuméniques, représentait le diocèse niçois de l'église catholique.

Au début de la Divine Liturgie, Mgr Jean a tonsuré et ordonné lecteurs pour l'église Saint-Nicolas et Sainte-Alexandra deux paroissiens : David (Popkhadze) et Julien (Moulard). Au cours de la liturgie, il a décerné au p. Igor (Koritskiy), recteur de la paroisse, l'épigonation, et au p. Alexis (Baïkov), doyen d'Italie, recteur de la paroisse Saint-Nicolas-le-Thaumaturge à Rome, la croix ornée.

Au cours de son homélie, faisant référence à l'évangile de la fête (Luc VI : 17-23), Vladyka a insisté sur l'amour pastoral du Saint évêque Nicolas pour son troupeau et souligné combien Saint Nicolas est un exemple d'amour et de miséricorde pour tous les pasteurs de l'Eglise.

Le "Notre Père" a été - selon les usages de notre paroisse - prié en slavon, en français et en géorgien.

A l'issue de la Liturgie, les fidèles se sont retrouvés autour de leur évêque pour partager des agapes fraternelles préparées par les fidèles. Bien que la fête paroissiale ait eu lieu cette année en semaine, la salle de la bibliothèque accueillait à grand peine tous les paroissiens présents, tant ils étaient nombreux.

Tous ceux qui ont eu la chance de pouvoir venir prier dans la maison du Seigneur à l'occasion de ces beaux offices présidés par Mgr Jean, tous ceux qui ont eu l'occasion d'échanger avec Vladyka quelques mots ou de recevoir sa bénédiction sont repartis apaisés par la grande bienveillance de notre archevêque et par l'amour qui se dégage de ses paroles apaisantes.

La visite de notre bon pasteur, Mgr Jean, à son troupeau niçois a été un moment de grande joie, d'espoir et de bénédiction pour notre communauté !

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Christmas message 2017/2018 from His Eminence Archbishop John of Charioupolis, Exarch of the Ecumenical Patriarch

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To the clergy, monks, nuns and faithful of the Archdiocese of the orthodox parishes of Russian Tradition in Western Europe

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On 15/28 November we began the Christmas fast, the period of preparation for the celebration of the physical Nativity of the Son of God. Three themes should govern our life in this important part of our liturgical year: our spiritual desire to deepen our personal relationship with Christ; a duty of gratitude and love for the salvation offered to us; and finally the appeal of the Church who, as a concerned Mother for her sons invites us to prepare to receive in our hearts the message of the angel: “Fear not: for behold, I bring you good tidings of great joy, which shall be to all people. For unto you is born this day in the city of David a Saviour, which is Christ the Lord. And this shall be a sign unto you: Ye shall find the babe wrapped in swaddling clothes, lying in a manger.” (Luke 2, 10-12) The incarnation of the Son of God delivers humanity from his slavery and sets him on the path of salvation. Divine love elevates man to the dignity of son of God who is called to inherit the kingdom. What gratitude each one should have when contemplating the humility of the creative Word, surrounded by love and born in a manger. “But God, who is rich in mercy, for his great love wherewith he loved us, even when we were dead in sins, has quickened us together with Christ, ... and made us sit together in heavenly places ... with Him.” (Eph.2,4-6)

Every great feast of the Lord gives such exuberant joy to the whole Church, which offers Him solemn homage and addresses more fervent prayers to Him who created man in His own image and likeness. Christ became man for the salvation of all, but he expects us to be ready to accept Him, to open our hearts to receive the good news. We must always keep before our eyes and have in our hearts the words of the Apostle John: “He came unto his own, and his own received him not. (John 1,11) Cannot the same blindness, the same insensitivity still be found today especially among those who claim to be Christian?

If we turn to the Fathers and spiritual leaders from time immemorial we see that there are three “comings” of Christ:
- The first when he became flesh;
- The second when he is born and lives spiritually in us;
- And the third when he will return in the radiance of his glory for Judgment Day.

We often agree with the first and the third coming. As for the second - in fact the most important - we easily forget it, when in fact it is this coming that determines our life as a Christian from baptism to death. The apostle Paul wrote in a great surge of love: “..I live, yet not I, but Christ liveth in me.” (Gal. 2,20)

If we are the habitation of Christ, we become strong in the face of all the temptations of separation, He becomes master of our passions, desires and evil thoughts. With Him in us we gain the love of a brother, the respect of our neighbour, the ability to judge what we hear. Let us now implore Christ for ourselves and for our brothers that the Saviour will visit us and will set up his abode in us, for if we do not receive Him in our hearts, He will return for our condemnation. If He is not born in us spiritually, we will lose the fruits of the Nativity, and the third coming will not be for the crowning in glory, but for the casting out from the joy of the banquet of love.

The season of the Nativity must raise us out of our daily lukewarmness. Let us look to Almighty God before whom the mountains tremble, before whom the sun does not cease to shine, who descends from his throne of glory to put on our frailty, to humble himself before us to the point of becoming the outcast of his own creation. In the grotto lies one whose only purpose is to dispel the darkness of death which has accumulated between Himself and us. Prepare the ways of the Lord, make straight the paths of our souls, let us fill the valleys of our passions, levelling the hills of our pride, because He, for whom all Nations are waiting, draws near. Then we shall really live the word of John the Evangelist: “But as many as received him, to them gave He power to become the sons of God.” (John 1, 12)

I wish you all a good and holy feast of the Nativity of our Saviour

Christmas 2017

+Archbishop John

Messaggio di Natale 2018 di Sua Eminenza l'Arcivescovo Giovanni di Charioupolis, Esarca del Patriarca Ecumenico

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Au clergé, aux moines, aux moniales et aux fidèles de l'Exarchat-Archevêché des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale

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Dal 15/28 novembre siamo entrati nell'Avvento, questo periodo preparatorio alla celebrazione della Natività nella carne del Figlio di Dio.

Tre motivi devono governare le nostre vite in questo importante periodo dell'anno liturgico: il nostro desiderio spirituale di approfondire la nostra relazione personale con il Cristo; il dovere di riconoscenza e di amore di fronte alla Salvezza che ci è offerta, infine il richiamo della Chiesa la quale, come una Madre che si cura dei suoi figli, ci invita a prepararci a ricevere nei nostri cuori il messaggio dell'Angelo: " Non temete, ecco, vi annunzio una grande gioia per tutto il popolo: oggi vi è nato nella città di Davide un salvatore, che è il Cristo Signore. Questo per voi il segno: troverete un bambino avvolto in fasce, che giace in una mangiatoia". Luca 2, 10-11.

L'Incarnazione del Figlio di Dio libera l'essere umano dalle sue schiavitù e lo trascina verso la Salvezza. L'amore divino innalza l'uomo alla dignità di figlio di Dio chiamato ad ereditare il Regno. Come deve essere riconoscente ogni uomo quando contempla l'umiltà del Verbo creatore adagiato per amore in una mangiatoia!"Egli è ricco di misericordia, e ci ha amati al punto di strapparci alla morte del peccato per farci vivere in Cristo Gesù e risuscitare per farci sedere con lui nelle dimore celesti" Efesini 2,5.

Ogni grande festa del Signore fa danzare di gioia tutta la Chiesa, che Gli offre allora un omaggio più solenne e rivolge preghiere più ferventi a Colui che creò l'uomo a sua immagine e somiglianza. Il Cristo si incarna per la salvezza di tutti, ma attende da noi che siamo pronti ad accoglierlo, ad aprire i nostri cuori per ricevere la buona novella. Bisogna avere sempre presente davanti ai nostri occhi e i nostri cuori questa parola dell'apostolo Giovanni: " Venne fra la sua gente, ma i suoi non lo riconobbero." Giovanni 1,11. Non si nota forse oggi la stessa cecità, la stessa insensibilità in coloro che invocano appunto Gesù Cristo?

Se ci ispiriamo ai Padri e ai spirituali di ogni tempo, vediamo che sottolineano tre venute di Cristo:
- la prima quando si è manifestato nella carne,
- la seconda quando nasce e abita spiritualmente in noi,
- la terza quando tornerà nello splendore della sua gloria per il Giudizio.

Siamo spesso d'accordo con la prima e la terza manifestazione. Per quanto riguarda la seconda - la più importante per l'appunto - noi la dimentichiamo troppo facilmente, mentre essa condiziona la nostra vita di cristiani dal battesimo alla morte.

L'Apostolo Paolo ha scritto in un grande slancio d'amore: "non sono più io che vivo, ma Cristo vive in me". Galati 2,20.

Se siamo l'abitazione di Cristo, diventiamo forti di fronte a tutte le tentazioni di separazione. Egli si fa maestro delle nostre passioni, desideri e volontà malvagie. Con Lui in noi acquisiamo l'amore del fratello, il rispetto dell'altro, il discernimento delle parole.

In questo tempo dell'Avvento, imploriamo per noi e per i nostri fratelli questa visita e questa abitazione del Salvatore, poiché se non Lo riceviamo nei nostri cuori, Egli tornerà per la nostra condanna. Se Egli non nascerà spiritualmente in noi, perderemo il frutto della Natività e, allora, la terza venuta non sarà per il coronamento nella gloria ma per l'allontanamento dalla gioia del banchetto dell'Amore.

Questo tempo della Natività deve farci uscire dal tepore quotidiano. Guardiamo Dio onnipotente, di fronte al quale tremano le montagne, di fronte al quale il sole non cessa di splendere, il quale scende dal suo trono di gloria per rivestire la nostra debolezza, umiliarsi di fronte a noi al punto di diventare il rifiuto della propria creazione. Nella grotta riposa Colui il cui unico scopo è di dissipare le tenebre della morte accumulate tra Lui e noi.

Prepariamo le vie del Signore, raddrizziamo i sentieri delle nostre anime, colmiamo le valli della nostre passioni, appianiamo le colline del nostro orgoglio, poiché si sta avvicinando Colui che tutte le Nazioni attendono. Allora, vivremo veramente la parola dell'evangelista Giovanni: "A quanti l'hanno accolto, ha dato potere di diventare figli di Dio." Giovanni 1, 12.

A tutti voi buona e santa festa della Natività del Signore.

Natale 2018

+ Arcivescovo Giovanni.


Weihnachtsbotschaft 2018 seiner Eminenz. des Erzbischofs Johannes von Chariopolis, Exarch des ökumenischen Patriarchen

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Au clergé, aux moines, aux moniales et aux fidèles de l'Exarchat-Archevêché des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale

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Am 15./28. November haben wir die Weihnachtsfastenzeit begonnen; es ist eine Vorbereitungszeit auf die Feier der Geburt des Gottessohnes im Fleisch. Drei Beweggründe sollen unser Leben in dieser wichtigen Zeit des liturgischen Jahres leiten: unser geistliches Verlangen, dass sich unsere persönliche Beziehung zu Christus vertiefe; dass wir unseren Auftrag wahrnehmen, dem uns geschenkten Heil die ihm geschuldete Anerkennung und liebevolle Zuwendung zukommen zu lassen; und schließlich der Ruf der Kirche, die uns als um ihre Kinder besorgte Mutter dazu einlädt, uns darauf vorzubereiten, in unseren Herzen die Botschaft des Engels zu empfangen: « Fürchtet euch nicht, denn ich verkünde euch eine große Freude, die dem ganzen Volk zuteil werden soll. Heute ist euch in der Stadt Davids ein Retter geboren, Christus, der Herr; seht, das soll euch als Zeichen dienen: Ihr werdet ein Neugeborenes finden, das, in Windeln gewickelt, in einer Krippe liegt. » (Lk 2,10-11).

Die Fleischwerdung des Gottessohnes befreit den Menschen aus seiner vielschichtigen Gefangenschaft und führt ihn zum Heil. Die göttliche Liebe erhebt den Menschen zur Würde der Gotteskindschaft, die ihn zum Erben des Himmelreichs beruft. Wie groß muss die Dankbarkeit jedes Menschen sein, wenn er die Demut des Schöpferlogos betrachtet, der aus Liebe in einem Futtertrog liegt! « Gott aber, der voll Erbarmen ist, hat uns, die wir infolge unserer Sünden tot waren, in seiner großen Liebe, mit der er uns geliebt hat, zusammen mit Christus wieder lebendig gemacht und uns einen Platz bereitet in den himmlischen Wohnungen. » (Eph 2, 5f.).

Jedes große Herrenfest lässt vor Freude die gesamte Kirche tanzen, die den Herrn dann mit noch größerer Feierlichkeit ehrt und noch inständiger zu Ihm betet. Er hat ja den Menschen nach seinem Bild und Ihm ähnlich erschaffen. Christus nimmt Fleisch an um des Heiles aller Menschen willen, doch er erwartet von uns auch, dass wir bereit sind, ihn aufzunehmen und unsere Herzen öffnen, um die Frohe Botschaft zu empfangen. Wir müssen immer dieses Wort des Apostels Johannes vor unseren Augen und in unseren Herzen haben, der sagt: « Er kam in sein Eigentum, und die Seinen haben ihn nicht erkannt. » (Joh 1,11). Dieselbe Blindheit und dieselbe Gefühllosigkeit - macht sie sich nicht heute bemerkbar gerade bei denen, die sich auf Jesus Christus berufen?

Wenn wir uns von den Vätern und den geistlichen Menschen aller Zeiten inspirieren lassen, dann sehen wir, dass sie Wert legen auf das dreigestaltige Kommen Christi:
- das erste, als er sich im Fleisch offenbart hat,
- das zweite, wenn er geistlicherweise in uns geboren wird und in uns wohnt,
- das dritte, wenn er im Glanz seiner Herrlichkeit zum Gericht wiederkommen wird.

Oft pflichten wir dem ersten und dritten Offenbarwerden bei. Was das zweite Erscheinen angeht - und es ist gerade das wichtigste -, so vergessen wir es nur zu leicht, obwohl gerade dieses Kommen unser Leben als Christ von der Taufe bis zum Tod prägt.

Der Apostel Paulus, getrieben von großer Liebe, schreibt: « Nicht mehr ich leben, sondern Christus lebt in mir. » (Gal 2,20).

Wenn wir Christi Wohnung sind, dann werden wir stark im Angesicht aller Versuchungen, die uns von Christus trennen wollen, denn er wird zum Herrn über unsere Leidenschaften, Begierden und unser schlechtes Verlangen. Mit Ihm in uns erlangen wir die Liebe zu unserem Bruder, den Respekt vor unserem Nächsten und die Gabe der Unterscheidung in unseren Worten. Beten wir also inständig in dieser Zeit für uns und unsere Brüder um diesen Besuch und darum, dass der Erlöser in uns eine Bleibe finden möge, denn wenn wir Ihn nicht in unseren Herzen empfangen, wird er zu unserer Verurteilung wiederkommen. Wenn Er nicht geistlich in uns geboren wird, dann verlieren wir die Früchte des Weihnachtsfestes. Dann wird das dritte Kommen für uns nicht Krönung in der Herrlichkeit bedeuten, sondern Entfernung von der Freude des Festmahls der Liebe.

Diese Weihnachtszeit soll uns herausführen aus der alltäglichen Lauheit. Schauen wir auf den allmächtigen Gott, vor dem die Berge erzittern, vor dem die Sonne nicht aufhört zu strahlen, der von seinem Thron der Herrlichkeit herabsteigt, um sich in unsere Schwachheit zu kleiden, um sich vor uns so sehr zu demütigen, dass er sogar zum Abschaum seiner eigenen Schöpfung wird. In der Höhle ruht ebendieser, dessen einziges Ziel es ist, die Finsternis des Todes zu zerstreuen, die sich zwischen Ihm und uns verdichtet hat.

Bereiten wir die Wege für den Herrn, ebnen wir die Straßen unserer Seelen, füllen wir die Täler unserer Leidenschaften auf, machen wir die Hügel unseres Hochmuts eben, denn er kommt, die Sehnsucht aller Völker. Dann werden wir wirklich das Wort des Evangelisten Johannes leben: « Denen, die ihn aufnahmen, gab er die Kraft, Kinder Gottes zu werden. » (Joh 1,12).

Euch allen ein gutes und heiliges Fest der Geburt unseres Herrn.

+ Erzbischof Johannes.

РождественскоепосланиеВысокопреосвященногоИОАННА, АрхиепископаХариупольского, ЭкзархаПатриархаВселенского.

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С 15/28-гоноябрямывступиливРождественскийпост, этотпериодготовитнаскпразднованиюРождествапоплотисынаБожьего.

Тривещидолжныуправлятьнашейжизньювэтотважнейшийпериодлитургическогогода: нашедуховноежеланиеуглубитьнашеличноеотношениекоХристу, долгблагодаренияилюбвипереддарованнымнамСпасением, инаконец, призывЦеркви, котораявкачествеМатеризаботящейсяосвоихчадах, насприглашаетготовитьсяпринятьвнашихсердцахблаговестиеангела: «исказалимангел: небойтесь, явозвещаювамвеликуюрадость, котораябудетвсемлюдям, ибонынеродилсявамвгородеДавидовомСпаситель, которыйестьХристосГосподь, ивотвамзнак: вынайдетеМладенцавпеленахлежащеговяслях»Лука, 2,10-12. ВоплощениеСынаБожьегоосвобождаетчеловекаотрабстваиведетегокоСпасению. БожественнаялюбовьвозвышаетчеловекакдостоинствурабаБожьего, призванногоунаследоватьЦарствиеБожье. КакуюблагодарностькаждыйчеловекпризванвыразитькогдаонсозерцаетсмиренноеСловоТворца, возлежащеевясляхполюбви? «Богбогатыймилостью, посвоейвеликойлюбви, которойвозлюбилнас, инасмертвыхпопреступленияможивотворилсоХристом, ивоскресилснимипосадилнанебесахвоХристеИисусе». Эф. 2, 4-6.

КаждыйбольшойпраздникГосподаестьликованиевсейЦеркви, котораяболееторжественнославитивозноситмолитвысотворшемучеловекапообразусвоемуиподобию. Христосвоплощаетсярадиспасениявсех, ноожидаетотнасчтобымыбылиготовыЕгопринять, открытьнашисердца, ипринятьБлагуюВесть. Надовсегдаиметьввиду, ивнашихсердцахсловоапостолаИоанна : «Пришелксвоим, исвоиегонеприняли»Ио.1,11. Незаметнолисегоднятожеослепление, тожеравнодушие, утех, которыесебясчитаютхристианами ?

ЕсливдохновлятьсяОтцамиидуховникамивсехвремен, мывидимчтоониподчеркиваюттриявленияХриста:
-Первое - Еговоплощение.
-Второе - Егорождениеимистическоепребываниевнассамих.
-Третье - ЕгославноевтороепришествиепередСудом.

АпостолПавелнаписалвбольшомпорывелюбви: «иуженеяживу, ноХристосживетвомне»Гал. 2, 20. ЕслимыстановимсяжилищемХриста, мыстановимсясильнымипередискушениямиразделения, Онгосподствуетнаднашимистрастями, желаниямиигреховнымивожделениями. СНим, внутринас, мыобретаемлюбовькбрату, рассудительность.

Вэтовремяожиданияпраздника, помолимсязанасибратьевнашихобэтомпосещенииипоселенииСпасителя, ибоеслимынепримемЕговнашихсердцах, Онвернетсядлянашегоосуждения. Еслионнеродитсядуховновнас, мыутратимплодыРождества, итогдатретьепришествиеСпасителянебудетвенчаниемвоСлаве, аудалениеотрадостипиралюбви.

ЭтоРождественскоевремядолжнонасвытянутьизпрохладностиобычнойжизни. УзримвсемогущегоБога, передкоторымгорытрепещут, солнценеперестаетсиять, которыйснисходитсосвоегопрестолаСлавы, чтобыоблечьнашуслабость, смиритьсяпереднами, ибытьотброшеннымсвоимжетворением. ВпещеревозлежитТот, чьяединственнаяцель, разогнатьмраксмерти, накопившийсямеждуНиминами. ПодготовимжепутиГосподни, выпрямимжестезидушнаших, заполнимжедолинынашихстрастей, выравнимжехолмынашейгордости, ибогрядетТот, которогоожидаютвсенароды. ТогдамыбудемжитьсловамиевангелистаИоанна: «тем, которыепринялиЕго, верующимвоимяЕго, далвластьбытьчадамиБожиими.»Ио.1,12.

ВасвсехпоздравляюспраздникомРождестваХристова!

Рождество 2017/2018.

+АрхиепископИоанн.

Message de Noël 2018 de Son Éminence l'Archevêque Jean de Charioupolis, Exarque du Patriarche Œcuménique

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Au clergé, aux moines, aux moniales et aux fidèles de l'Exarchat-Archevêché des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale

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Chers Pères, Frères et Sœurs bien aimés en Christ,

Depuis le 15/28 novembre nous sommes entrés dans le Carême de Noël, cette période préparatoire à la célébration de la Nativité dans la chair du Fils de Dieu. Trois motifs doivent gouverner notre vie en cette période importante de l'année liturgique : notre désir spirituel d'approfondir notre relation personnelle avec le Christ ; le devoir de reconnaissance et d'amour devant le Salut qui nous est offert, enfin l'appel de l'Eglise qui, en Mère soucieuse de ses fils, nous invite à nous préparer à recevoir dans nos cœurs le message de l'Ange : « Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ-Seigneur et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche ». Luc 2, 10-11.

L'Incarnation du Fils de Dieu délivre l'humain de ses esclavages et l'entraîne vers le Salut. L'amour divin élève l'homme à la dignité de fils de Dieu appeléà l'héritage du Royaume. Quelle reconnaissance chaque homme doit-il avoir quand-il contemple l'humilité du Verbe créateur couché par amour dans une mangeoire ! « Il est riche en miséricorde, et nous a aimés au point de nous arracher à la mort du péché, pour nous faire vivre en Jésus-Christ, et de nous ressusciter pour nous faire asseoir dans les demeures célestes avec lui. » Ephésiens 2, 5.

Chaque grande fête du Seigneur fait danser de joie toute l'Eglise, qui Lui offre alors un hommage plus solennel et adresse des prières plus ferventes à Celui qui créa l'homme à son image et à sa ressemblance. Le Christ s'incarne pour le salut de tous, mais il attend de nous que nous soyons prêts à l'accueillir, à ouvrir nos cœurs pour recevoir la bonne nouvelle. Il faut toujours avoir présente devant nos yeux et nos cœurs cette parole de l'apôtre Jean : « Il vint parmi les siens, et les siens le méconnurent. » Jean1, 11. Le même aveuglement, la même insensibilité ne se remarquent-il pas aujourd'hui chez ceux qui justement se réclament de Jésus-Christ ?

Si nous nous inspirons des Pères et des spirituels de tous les temps nous voyons qu'ils soulignent trois venues du Christ : ⁃ la première lorsqu'il s'est manifesté dans la chair, ⁃ la seconde lorsqu'il naît et habite spirituellement en nous, ⁃ la troisième lorsqu'il reviendra dans l'éclat de sa gloire pour le Jugement.

Nous sommes souvent d'accord avec la première et la troisième manifestation. Quant à la seconde - justement la plus importante - nous l'oublions trop facilement, alors que c'est elle qui conditionne notre vie de chrétien du baptême à la mort.

L'Apôtre Paul a écrit dans un grand élan d'amour : « ce n'est plus moi qui vit mais c'est le Christ qui vit en moi ». Galates 2, 20.

Si nous sommes l'habitation du Christ, nous devenons forts face à toutes les tentations de séparation, Il se rend maître de nos passions, désirs et volontés mauvaises. Avec Lui en nous, nous acquérons l'amour du frère, le respect de l'autre, le discernement des paroles. En ce temps de la , implorons pour nous et pour nos frères cette visite et cette habitation du Sauveur, car si nous ne Le recevons pas dans nos cœurs, Il reviendra pour notre condamnation. S'Il ne naît pas spirituellement en nous, nous perdrons le fruit de la Nativité et alors la troisième venue ne sera pas pour le couronnement dans la gloire mais pour l'éloignement de la joie du banquet de l'Amour.

Ce temps de la Nativité doit nous sortir de la tiédeur quotidienne. Regardons le Dieu tout-puissant, celui devant qui tremblent les montagnes, celui devant qui le soleil ne cesse de briller, qui descend de son trône de gloire pour revêtir notre faiblesse, s'humilier devant nous au point devenir le rebut de sa propre création. Dans la grotte repose Celui dont l'unique but est de dissiper les ténèbres de la mort accumulées entre Lui et nous.

Préparons les voies du Seigneur, rendons droits les sentiers de nos âmes, comblons les vallées de nos passions, aplanissons les collines de notre orgueil, car il approche, Celui que toutes les Nations attendent. Alors nous vivrons vraiment la parole de l'évangéliste Jean : « Il a donnéà ceux qui l'ont reçu le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Jean 1, 12.

A vous tous bonne et sainte fête de la Nativité du Seigneur.

† Archevêque JEAN de Charioupolis, Exarque Patriarcal des paroisses orthodoxes de tradition russe en Europe Occidentale

Paris, le 25 décembre 2017 / 7 janvier 2018

Message de Noël 2017 de Sa Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée I

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Prot. No. 1123

† BARTHOLOMAIOS PAR LA GRÂCE DE DIEU ARCHEVÊQUE DE CONSTANTINOPLE, NOUVELLE ROME, ET PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE, À TOUT LE PLÉRÔME DE L'ÉGLISE GRÂCE, MISÉRICORDE ET PAIX DU CHRIST SAUVEUR NÉÀ BETHLÉEM.

Chers frères et enfants bien-aimés en Christ,

La grâce de Dieu nous a permis cette année encore de fêter la solennité de la naissance charnelle du Verbe, venu au monde nous accorder le « bien être »1, la rémission des péchés ; nous libérer de la servitude de la loi et de la mort ; nous dispenser la vie en vérité et la grande joie que « personne ne nous enlève »2.

Nous accueillons le « Dieu de toute perfection »3 que « l'amour a fait venir sur terre »4 qui, en notre faveur, est devenu celui « qui nous est plus apparenté que nous-mêmes »5 . Le Dieu Verbe qui s'est dépouillé manifeste à sa créature égarée « sa condescendance indicible et incompréhensible »6 . « Celui que nul espace ne contient » est contenu dans le sein de la Vierge, le grand se trouve parmi les petits. Le chapitre capital de notre foi, c'est-à-dire la façon dont le Dieu suressentiel « est devenu homme pour l'homme »7 , demeure un mystère « non révélé». « Le grand mystère de l'incarnation demeure toujours un mystère »8.

Ce fait étrange et paradoxal, « tenu caché tout au long des âges »9, est le fondement de la divinisation par grâce de l'être humain. « Il n'y a aucun salut ailleurs qu'en lui ; car aucun autre nom sous le ciel n'est offert aux hommes qui soit nécessaire à notre salut »10.

C'est là la suprême vérité salvatrice pour l'être humain. Nous appartenons au Christ. Tout est uni dans le Christ. En Christ, notre nature corrompue est restaurée, le «à l'image » est rétabli, ouvrant à tous les humains l'accès «à la ressemblance ». Le Verbe divin ayant assumé la nature humaine, l'unité du genre humain est basée sur la destination divine commune et le salut commun. Or, ce n'est pas seulement l'humanité qui est sauvée, mais la création tout entière. De même que les premiers êtres créés par Dieu ont entraîné toute la création dans leur chute, de même l'incarnation du Fils et Verbe de Dieu concerne toute la création. « La création connaît la liberté : les enténébrés deviennent fils de la clarté»11. Saint Basile le Grand nous invite à fêter la Nativité du Christ comme « la fête que la création tout entière partage », comme « le salut du monde, le jour anniversaire de naissance de l'humanité»12.

« Christ est né» se fait malheureusement entendre encore dans un monde où sévissent des violences, des antagonismes dangereux, l'inégalité sociale et la violation des droits humains fondamentaux. En 2018, c'est le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui, suite aux horribles expériences et destructions de la Seconde guerre mondiale, a mis en relief les grands idéaux communs que tous les peuples et tous les États doivent absolument respecter. Toutefois, cette Déclaration continue àêtre bafouée ; les abus divers et les mésinterprétations délibérées des droits de l'homme minent leur respect et leur réalisation. On s'entête à ne pas tirer d'enseignements de l'histoire ou à ne pas vouloir être enseignés. Ni les tragiques expériences issues de la violence et de la maltraitance de la personne humaine, ni la déclaration des grands idéaux n'ont empêché la continuation de la violence et des guerres, l'apothéose de la puissance et l'exploitation de l'homme par son semblable ; bien entendu, ni la force des moyens techniques et les extraordinaires conquêtes de la science, ni le progrès économique n'ont apporté la justice sociale et la paix tant désirée. Au contraire, de notre temps, la prospérité des possédants s'accroît et la globalisation fausse les termes de cohésion sociale et de paix.

L'Église ne saurait méconnaître ces menaces pesant sur la personne humaine. « Or rien n'est aussi sacré que l'homme dont Dieu a partagé même la nature »13. Nous luttons pour l'être humain, pour la protection de la liberté et de la justice, conscients que « la vraie paix vient de Dieu »14, que le mystère transcendant toute raison - l'incarnation du Verbe de Dieu et la divinisation par grâce de l'homme - révèle la vérité sur la liberté et la destination divine de l'être humain.

Dans l'Église nous vivons la liberté venant du Christ, en Christ et pour le Christ. L'amour qui « ne cherche pas son intérêt15, l'amour « qui vient d'un cœur pur »16 appartient au noyau de cette liberté. L'être humain qui se croit autonome et autosuffisant, qui ne se fie qu'à son discernement, qui se déifie et se félicite, égocentrique et enfermé dans son présomptueux bien-être individuel, considère son semblable comme une entrave à sa liberté. En revanche, la liberté en Christ se tourne vers le frère, va vers le prochain, confesse la vérité dans l'amour. Le croyant ne se soucie pas de revendiquer des droits, mais d'« accomplir les préceptes du Christ »17, dans l'humilité et l'action de grâce.

Cette vérité de la vie en Christ, de la liberté en tant qu'amour et de l'amour en tant que liberté constitue le fondement et la garantie pour l'avenir de l'humanité. Nous appuyant sur cet ethos de transport divin, nous pouvons relever les grands défis du présent qui menacent non seulement le bien-être, mais la vie même de l'humanité.

Le saint et grand Concile de l'Église orthodoxe (Crète 2016) a souligné la vérité que le « Dieu-homme » constitue la réponse à« l'homme-dieu » contemporain : « L'Église orthodoxe affirme le “Dieu-homme” comme mesure ultime de tout : “Nous ne parlons pas d'homme déifié, mais de Dieu fait homme”18. Elle expose la vérité de la foi salvatrice du Dieu-homme et Son Corps, l'Église, en tant que lieu et mode de vie en liberté. Elle permet de “confesser la vérité dans l'amour”19 ; de participer aussi, déjà sur terre, à la vie du Christ ressuscité»20.

L'incarnation du Verbe est la confirmation et la certitude que c'est le Christ lui-même qui dirige l'histoire en tant que marche vers le Règne des fins dernières. Certes, ne s'opérant pas loin ou indépendamment des contradictions et des aventures de la réalité historique, ce progrès de l'Église n'a jamais été dépourvu de difficultés. Au milieu de ces difficultés, l'Église témoigne de la vérité, et elle accomplit son œuvre de sanctification, de pastorale et de transfiguration. « Car l'Église du Dieu vivant est la colonne et le fondement de la vérité (...) la colonne du monde (...) C'est un mystère, un mystère de piété, sans contredit »21.

Frères et enfants dans le Seigneur,

Par la grâce du Verbe de Dieu ayant habité en nous, dans la jubilation et la joie accomplie, fêtons ensemble les saints jours allant de Noël à l'Épiphanie. Nous souhaitons du Phanar qu'au cours de la nouvelle année de Sa grâce, notre Seigneur et Sauveur incarné et ayant condescendu jusqu'au genre humain dispense au monde entier, santé physique et psychique, paix et amour des uns envers les autres ; qu'il garde Sa sainte Église et qu'il bénisse les ouvrages de diaconie de celle-ci, afin que soit glorifié Son nom saint et loué par-dessus tout.

Noël 2017

† Bartholomaios de Constantinople

fervent intercesseur de vous tous en Dieu

In memoriam-Natalia Ivanovna Wasilewskaya

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Natalia Ivanovna est née en URSS, à Léningrad, le 12 décembre 1924. Elle faisait partie de la deuxième vague d'immigration russe. Dans sa vie, elle a vécu beaucoup de choses : la guerre, la famine pendant le blocus de Léningrad, l'occupation, le camp de concentration allemand, l'émigration... Natalia Ivanovna est devenue très tôt veuve et restée avec cinq enfants en bas âge. Elle a beaucoup travaillé toute sa vie et vécu de rudes épreuves. En effet, trois de ses enfants sont décédés avant elle.

Cependant, cette femme courageuse a vécu toutes ces épreuves avec foi. Durant des décennies, elle n'était pas qu'une paroissienne mais une servante de l'Eglise : elle faisait le ménage, chantait pendant les offices, était membre du Conseil paroissial, puis marguillier. A l'époque du ministère du père Jean Baïkovs, Natalia Ivanovna était son fidèle soutien. Et quand il est tombé malade, elle prenait soin de lui, jour et nuit, jusqu'à sa mort, en juillet 1991.

Notre Seigneur a donnéà sa servante une mort douce. Elle était malade la dernière année de sa vie, mais n'était pas prisonnière de son lit. C'est en août qu'elle avait prié pour la dernière fois à l'église. Deux semaines avant sa mort, je lui avais rendu visite à son domicile. Je l'avais confessée et lui avais donné la communion. Pressentant sa fin proche, elle m'avait alors dit qu'elle était en train de préparer ses archives pour les transmettre à notre église. En outre, durant sa dernière année de vie, j'ai eu l'honneur d'enregistrer ses mémoires et souvenirs. Trois jours après avoir fêté ses 93 ans, elle s'en est allée en paix vers Notre Seigneur.

Dans nos cœurs, Natalia Ivanovna Wasilewskaya, veuve Errandonéa, restera membre de l'Eglise et une fervente servante de Dieu pour l'éternité.

Pour le Conseil paroissial, Le recteur de la paroisse de la Protection de la Mère de Dieu et Saint Alexandre de la Néva à Biarritz,

Archiprêtre Georges Ashkov

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СветлойпамятипочившейоГосподер.б. НаталииИвановнеВасилевской

15 декабряупокоиласьвБогеНаталияИвановнаВасилевская (вдова ERANDONEA), старейшаяприхожанкаприходавБиарриц.

НаталияИвановнародиласьвСоветскомСоюзе, вЛенинграде 12 декабря1924 г. Онапринадлежалаковторойволнерусскойэмиграции. Веежизнибыломноголишений : война, голодвблокадуЛенинграда, оккупация, немецкийлагерь, затемимиграция.... НаталияИвановнараноовдовела, оставшисьспятьюмалолетнимидетьми, многотрудиласьвсюсвоюжизнь. Испытанияеенеоставляли, такслучилосьчтоонапережиласвоихтроихдетей.

Однаковсеэтииспытанияэтамужественнаяженщинапереносиласверой, многодесятилетийонабыланепростоприхожанкой, аслужительницейЦеркви : убиралахрам, пеланаклиросе, былачленомПриходскогоСоветаистаростой. ВбытностьслужениявБиаррицотцаИоаннаБайкова, НаталияИвановнабылаеговернойсоработницей, акогдаотецИоаннтяжелозаболел, онаухаживалазанимднеминочьюдосамойегосмерти, котораяпоследовалавиюле 1991 г.

ГосподьдалсвоейРабеблаженнуюкончину, онаболелапоследнийгод, нонебылаприкованакпостели. ПоследнийразНаталияИвановнамолиласьвцерквивавгусте, изадвенеделидоеесмертияисповедовалипричастилнадому. Какбудтопредчувствуясвоюблизкуюкончину, онамнесказала, чтоготовитсвойархив, чтобыпередатьеговЦерковь. Такжевпоследнийгодеежизни, яуспелзаписатьеевоспоминания. Черезтридняпослесвоего 93-годнярожденияонамирноотошлакоГосподу.

ВнашихсердцахНаталияИвановнаВасилевская (вдова ERANDONEA) останетсякакЧеловекЦерквииревностнаяслужительницаГоспода. Вечнаяейпамять ....

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Légende photo : Au centre Natalia Ivanovna Wasilewskaya (1924-2017)

Mémoire éternelle !

ОтимениПриходскогоСоветаНастоятельЦерквиПокроваБожьейМатериисвятогоАлександраНевскоговБиарриц,

ПротоиерейГеоргийАшков

30ème anniversaire de la consécration de l'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge à Toulouse

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Le dimanche 17 décembre 2017, l' Archevêque Jean a présidé la Divine Liturgie entouré par l'archiprêtre Géorges Ashkov, doyen de la région sud-ouest, l'higoumen Jean (Vesel) de la Paroisse de Notre-Dame-du-Prompt-Secours à Montauban, du hiéromoine Alexis (Milyutin) faisant fonction du recteur de la paroisse, du hiéromoine Irénée (Vialla), du prêtre Pierre Reydy de la paroisse de Poitiers, ainsi que du protodiacre Jean Drobot et du diacre Henrie Coulomies. En la présence du R. P. Édouard Divry du Couvent des Dominicains de Toulouse.

Au début de la Divine Liturgie Mgr Jean à tonsuré deux lecteurs pour la paroisse de Saint-Nicolas : Jean-Philippe Delage et Cyril Boland. Durant la Divine Liturgie le soudiacre Maron a été ordonné diacre pour la paroisse de la Sainte-Rencontre à Lourdes.

Dans sa prédication, Son Eminence a appeléà participer aux vertus spirituelles que nous trouvons dans la vie du Saint Nicolas le Thaumaturge. Ces vertus doivent être basées sur les commandements des béatitudes que notre Seigneur Jésus Christ nous a révélé.

A la fin de l'office Mgr Jean a honoré les deux anciens marguilliers de notre paroisse : Mr Basile Solnichkine et Mr Jean Sotiropoulos en leur décernant à chacun une "Gramota" afin de les remercier pour leurs travail dévoué au service de la communauté orthodoxe de Toulouse.

Après la célébration le clergé et les fidèles ont partagés les agapes fraternelles préparées par les paroissiens. Les agapes était animé par le théâtre des enfants de notre paroisse.

La paroisse Saint-Nicolas remercie Mr Goulais Jean-Louis pour les photographies que vous pouvez visualiserICI

Vœux du Président de la République aux autorités religieuses

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Chers amis,

Monsieur le Premier ministre,

Monsieur le Ministre d'Etat,

Monseigneur,

Monsieur le Métropolite,

Monsieur le Grand Rabbin de France,

Monsieur le Président du Consistoire,

Monsieur le Président du Conseil français du Culte musulman,

Monsieur le Président de la Fédération protestante de France,

Madame la Présidente de l'Union bouddhiste de France,

Chers amis,

Je vous adresse tous mes vœux. Je vous remercie d'être ici présents et au seuil de cette année nouvelle, je me réjouis d'avoir à nouveau l'occasion de cette rencontre. Nous nous étions vus sous ce format le 21 décembre dernier pour un premier échange. Comme je m'y suis engagé, comme je le souhaite, ces rencontres se poursuivront sous cette forme.

Cette rencontre au cours de laquelle nous échangeons nos vœux est une tradition ancienne que notre République a restaurée en 1947. Le temps et probablement aussi le pacte républicain nouéà la libération ont permis que ce soit symboliquement retissé ce fil de relations souvent courtoises, parfois même cordiales, en tout cas toujours franches et exigeantes entre le chef de l'Etat et les représentants des grandes traditions religieuses présentes dans notre pays.

Il l'a d'ailleurs été par un président, Vincent AURIOL, connu pour son ouverture d'esprit dans le domaine religieux à une époque où son parti parmi d'autres affichait ce qu'on appelait alors un laïcisme de combat. Mais il fallut encore presque trois décennies pour que ce moment que nous partageons prît la forme que nous lui connaissons. Non plus celui d'une succession d'audiences protocolaires mais une cérémonie commune restituant enfin l'image d'un paysage de foi divers que l'Etat considère sans défaveur ni parti pris.

Je ne retracerai pas ici le parcours qui a conduit à cette situation où l'Etat n'est partie prenante d'aucun culte mais garantit à chacun son libre exercice dans le strict respect des lois de la République, comme il garantit aussi la liberté de ne pas croire dans les mêmes conditions de neutralité.

Ce sécularisme à la française, qui parfois surprend nos voisins, est un ciment puissant dans notre pays qu'ont déchiré tant de guerres de religions où la religion est inscrite dans l'héritage intellectuel, culturel, social. Cela donne à l'Etat une position de surplomb et d'arbitre qui lui permet de ne pas sans cesse rejouer sa légitimité politique à l'aune des débats spirituels.

Mais cette neutralité ne va pas sans quelque pédagogie et nous avons commencéà en discuter en décembre dernier, car on a trop vite d'inférer de cette neutralité de l'Etat une absence. La laïcité organiserait ainsi une sorte de vide métaphysique à l'intersection de toutes les croyances. Consciente que l'individu nourrit toujours une interrogation existentielle que le vide inquiète, insécurise, la laïcité se ferait alors forte de venir elle-même peupler cette zone neutre et d'incarner une sorte de foi républicaine forgée par des valeurs, des traditions érigées à leur tour en croyance universelle sur le modèle lointain du culte de l'être suprême des Jacobins. D'aucuns y rêvent encore mais ce culte-là a fait long feu.

Mais la persistance des religions voire la résurgence sous des formes variées de la préoccupation spirituelle, conformément à la prophétie d'André MALRAUX, a rendu son actualitéà une forme de prothèse philosophique et morale. Or, ce n'était nullement la vocation de la laïcité originelle.

Ce que Hannah ARENDT appelait la sanction transcendante dans le domaine politique tenté par le culte de l'Etre suprême n'est en rien le sens de notre laïcité française. Et je ne souhaite pas qu'une religion d'Etat soit substituée de cette manière aux religions. Mais pas davantage la religion ne saurait colorer la vie politique de la nation. Je serais aussi, toujours vigilant à cet égard face aux tentatives de faire revenir par la fenêtre politique ce qui est sorti par la porte du religieux. Et je sais, comme vous, que certains tentent d'instaurer avec les pouvoirs publics, une forme de rapport de force autour de la mise en œuvre de telle ou telle croyance, oubliant là aussi, le fil de notre histoire et voulant la faire bégayer.

J'aurais la même vigilance sur ce plan-là, je ne nie pas l'existence de questions et d'interrogations liées à l'inévitable friction entre l'ordre religieux et l'ordre politique, mais je récuse les stratégies d'entrisme comme les coups de force militant. Notre force, votre force, c'est que vous ne participez pas de la puissance publique et par conséquent que vous ne la légitimez pas. Et cette distinction fondamentale des Ordres est un acquis précieux pour vous comme pour la République car ce sont fondamentalement les principes de liberté d'association et de conscience qui régissent vos organisations respectives. Et de cette distinction ne saurait pour autant d'écouler une quelconque ignorance, qui ne serait que méconnaissance par exclusion.

C'est bien pourquoi il est naturel que le président de la République s'entretienne régulièrement avec vous parce que vous participez de la vie de la nation. Il en va de la compréhension de ce qui forge la vie de millions de Français au quotidien, que ce soit dans leurs pratiques ou dans les principes qui guident leurs engagements, mais aussi dans leur rapport à l'histoire de la Nation et de son évolution.

La foi religieuse qui relève de l'intime ne disqualifie pas pour être citoyen, il serait fou de penser qu'en une même personne les deux ne dialoguent pas constamment.

La République ne demande à personne d'oublier sa foi, mais pour faire nation, il faut également savoir dépasser ses différences en les mettant au service de la communauté de citoyens et œuvrer quotidiennement pour ne pas créer l'irréconciliable dans la société.

En quelque sorte, je ne demanderai jamais à quelques citoyens français, que ce soit, d'être modérément dans sa religion ou de croire modérément ou comme il faudrait en son Dieu, ça n'a que peu de sens, mais je demanderai à chacun constamment d'absolument respecter toutes les règles de la République. Et c'est dans cet équilibre où la force de deux engagements peut se retrouver pleinement compatible, que nous sortirons renforcés.

Se rencontrer pour ces vœux, c'est aussi tenir compte du rapport de nos concitoyens avec leur religion, de leur expression dans l'espace public, qui constitue également une dimension de la civilité, de la manière dont chacun se présente et interagit avec les autres en participant à la communauté nationale. Ainsi l'année qui vient nous réunira de nouveau autour de plusieurs sujets.

Le premier, ce sera celui des lois bioéthiques. Ces questions conduiront à rouvrir des sujets discutés, il y a maintenant plusieurs années, à l'aune des évolutions de la recherche, de la science, des pratiques, et à revisiter des sujets qui ont parfois profondément fracturé la société française ces dernières années.

Il conviendra de donner le temps d'un vrai débat philosophique dans la société avant de légiférer. J'en suis à cet égard le garant et j'aurai à cœur que notre société puisse s'adapter aux évolutions qui sont en cours, que la loi puisse refléter celles-ci dans le cadre de ce qui est son esprit constant et que nous puissions aussi tout en accompagnant les évolutions technologiques, leur donner un cadre éthique indispensable. Je crois que c'est le rôle de la France en la matière sur beaucoup de sujets qui restent ou impensés ou évités.

L'année 2018 sera celle de la construction d'une philosophie commune sur ce sujet et comme je l'ai évoqué le 21 décembre dernier, je souhaite que vous puissiez y prendre toute votre part. Elle est pleinement légitime et lorsqu'on l'oublie, elle se rappelle à nous, et c'est je souhaite qu'elle soit donc considérée au sens propre du terme. C'est pourquoi durant cette année, je réunirai de manière régulière, non médiatisée parce que je veux que ce soit des séances de travail où il nous faut décanter une vision commune ou une maïeutique doit pouvoir s'exercer, je réunirai régulièrement ceux qui ont œuvré sur le travail de ces lois de bioéthique, en particulier le comité consultatif national d'éthique et vous serez pleinement associés, avec les représentants que vous désignerez, selon les sujets, à ce travail.

Je crois que les religions, que vous représentez ici, les philosophies qui les accompagnent et les convictions profondes traversent notre société profondément et sur chacun des sujets que nous aurons abordés dans le cadre de ces lois de bioéthique, il est impensable de penser trouver le bien commun de notre société sans les prendre pleinement en considération. Ce sera un travail important et je compte pleinement sur votre engagement sur ce sujet. Nous aurons aussi à poursuivre notre travail sur l'accueil des réfugiés, nous avons eu un débat ouvert, direct le 21 décembre dernier sur ce sujet et il était important et nous continuerons à l'avoir. Rien n'est simple dans ce sujet où les grandes fractures du monde s'invitent dans l'intimité de notre quotidien et viennent en quelque sorte répliquer, comme des harmoniques musicales, les propres doutes de notre société, parfois ses propres fractures.

Sur ce sujet, vous connaissez ma position, les principes sont clairs, il y a un devoir, il est moral et politique, c'est celui de l'asile et d'accueillir de manière inconditionnelle toutes celles et ceux qui y ont droit. Et nous avons ensuite une difficulté qui crée cette tension éthique que nous évoquions en décembre dernier, qui est que derrière cela, il nous faut traiter de la réalité de notre société, de sa capacitéà accueillir et de la réalité des phénomènes migratoires qui sont multiples. Et il y a aujourd'hui, bien plus d'ailleurs que de réfugiés politiques, une migration économique qui vient de l'Afrique, qui nous redit d'ailleurs notre devoir à l'égard de ce continent, le travail constant de lutte contre les réseaux de trafiquants, le terrorisme, de politique de coopération et de développement pour donner un avenir à chaque jeune ou moins jeune sur la terre qui est la fenêtre, mais qui nous oblige aussi à penser notre capacité d'accueil. Or aujourd'hui, dirais-je jusqu'alors notre politique consistait, sous prétexte d'inconditionnalitéà tout indifférencier, donc à tout mal faire.

Nous accueillons de manière imparfaite à peu près tout le monde, les délais étaient considérables pour à peu près tout le monde, qui peut se satisfaire qu'il faille 18 mois en moyenne, deux ans dans la région où nous nous trouvons, pour accorder pleinement le titre de réfugiés et l'asile à quelqu'un qui y a droit. Nous voulons faire plus vite et donc les contrôles indispensables qui ne sont pas policiers, qui sont administratifs, qui permettent d'accélérer les procédures, sont ainsi mis en œuvre, qui ne conduiront pas à mettre qui que ce soit dans la rue, mais pouvoir commencer un travail indispensable plus tôt, éviter l'humiliation des queues à la préfecture pendant des jours et des nuits et va nous permettre de mieux travailler, mais aussi d'avoir un discours de vérité.

Et je veux ici saluer l'action de Premier ministre et du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur qui est aussi en charge des cultes, ce qui explique sa présence aujourd'hui, parce qu'il n'est pas facile de dire, surtout quand on a sa vie d'élu derrière soi pour témoigner du contraire, des choses qui peuvent parfois contrarier. Il y a dans notre société des excès, des gens qui ne veulent rien de l'autre, je les combattrai toujours, mais il y a ces moments de difficulté où certains qui veulent bien faire et qui font bien et sur lesquels je veux d'ailleurs que nous ayons là aussi une forme de générosité, en considérant leurs actions pour ce qu'elle est et en ne la pénalisant pas. Il y a aussi une forme de voix morale qui s'élève et ne comprend pas toujours ce qui est fait. Il nous appartiendra donc de l'expliquer davantage, mais aussi de savoir écouter la part d'actions que vous représentez et que plusieurs associations qui vous sont liées, représentent et qui, au quotidien, travaillent pour améliorer le sort de celles et ceux qui sont sur notre territoire.

Nous ne serons sans doute pas toujours d'accord sur ce sujet et c'est normal, parce que nous avons l'intérêt général à défendre qui oblige parfois à faire des choix et dans certaines situations à choisir le moindre mal. C'est cela l'attention éthique du gouvernant, et le moindre mal c'est aussi parfois de savoir dire qu'on ne peut prendre toute la part qu'on voudrait prendre, parce qu'on ne le peut pas. Mais vous aurez toujours dans cette maison la volonté de conjuguer l'humanité qui nous revient, mis aussi cette exigence pratique qui va avec le fait de présider et l'exercice du gouvernement.

Mais sur ce sujet, je veux constamment que nous puissions dialoguer, entendre et vous aurez toujours la part de considérations qui vous est due et je veux ici par votre truchement remercier l'ensemble des associations qui, avec les travailleurs sociaux chaque jour font beaucoup pour celles et ceux, qui, il ne faut jamais l'oublier, ne font que subir le sort qui est le leur.

Nous aurons aussi des sujets sur lesquels le ministre s'est engagé et a commencé avec vous activement le travail, d'organisation de travail et je pense en particulier au sujet des aumôneries que nous avons longuement évoqué en décembre dernier, qui est absolument crucial, en particulier dans les prisons où, il est très important d'arriver à la bonne organisation. Et je sais l'engagement qui est le vôtre et vous connaissez la détermination qui est la nôtre.

Il y a enfin le sujet de l'école, qui continuera durant toute l'année qui vient à irriguer aussi nos travaux. Le ministre de l'Education nationale a pris des engagements très clairs ; nous avons commencéà mettre en place ce sur quoi nous sommes engagés en terme s'enseignement, de formation des enseignants, indispensable pour que le bon exercice de la laïcité se fasse, qu'il permette à des enseignants placés dans des situations d'extrême difficulté d'être armés, en quelque sorte, pour expliquer l'histoire de notre pays, mais aussi le fait religieux dans sa plénitude.

La question religieuse a connu un fort regain ces dernières années car dans diverses parties du monde et singulièrement dans notre pays, la religion a pu être invoquée pour justifier les pires crimes et cette grande transformation du monde continuera aussi à traverser la vie de notre pays dans l'année qui vient. Nous savons que les fois sincèrement professées ne peuvent se reconnaître dans ces abominations et votre réponse face au terrorisme islamiste, collective ou particulière, a été chaque fois admirable et a contribué profondément, j'en suis convaincu, à ce que l'entreprise de fracturation de notre société par ces terroristes, ces assassins, échoue.

Vous avez su et je vous en remercie, dénoncer et démonter sans faiblir toutes les propagandes qui feraient se retourner des enfants de France contre leur pays et leurs compatriotes, qui feraient se déchirer notre unité nationale au nom d'affiliations religieuses. Ce fut en particulier le cas après l'assassinat du père Jacques HAMEL.

Le rôle de l'Etat, dans ce contexte, n'est pas de combattre les croyances, mais de combattre les propos et les pratiques qui se placent en dehors de l'ordre public républicain, tout en tenant compte des spécificités de chaque culte, l'Etat a pour mission de rappeler les règles communes de fixer ces principes et de les transmettre. La France n'est pas une multitude de groupes affinitaires que l'Etat tenterait d'unir avec des liens, qui faute de convictions communes, finiraient par devenir des normes artificielles, non, c'est pour cela aussi que j'ai souhaité m'entretenir avec vous et que le travail dans la nation que vous avez, lorsque nous avons été bousculés, blessés, meurtris, a été essentiel.

Cela ne s'arrêtera pas dans l'année qui s'ouvre d'évidence, et donc il nous faudra constamment veiller à ne pas importer les tensions qui existent de par le monde entre les différentes religions, parfois au sein même d'une religion et je pense à l'islam, et à ce titre, notre responsabilité, votre responsabilité est considérable.

Et je souhaite qu'ensemble nous puissions faire de la France, ce lieu où nous ne cachons rien des religions et du fait religieux, où le pluralisme des religions est pleinement reconnu et peut s'épanouir et où nous savons dans le même temps traiter de cette grande fracture du monde.

C'est aussi pour cela que j'ai souhaité m'entretenir avec vous et qu'il nous faut constamment dans les travaux qui seront les nôtres dans l'année qui vient, lutter contre les préjugés notamment le racisme et l'antisémitisme et veiller à ne pas être nous-mêmes les prisonniers de ces tensions. Elles continueront à monter immanquablement, lorsque je vois les évolutions géopolitiques en cours. Nous savons tous que notre nation doit au cours de son histoire aux multiples apports religieux et philosophiques et le dire n'est pas renoncer à notre pacte laïque mais plutôt, reconnaître cette aspiration qui continue d'animer, nombre de nos contemporains a une forme de transcendance que JAURES décrivait en ces termes. « Il serait mortel de comprimer les aspirations religieuses de l'âme humaine, dès lors qu'il aura dans l'ordre social réalisé la justice, l'homme s'apercevra qu'il lui reste un vide immense à remplir ». Ce vide immense à remplir, certains voudraient le combler par des discours de haine ou en donnant des perspectives mortifères, parfois à des enfants de notre République à qui nous n'avons plus donné d'espoir.

Vous avez votre part de responsabilité dans ce vide immense à remplir, nous avons notre part de responsabilité dans la reconnaissance de votre rôle et la possibilité offerte de traduire justement cette action avec confiance et bienveillant. 2018 sera, à cet égard, inscrite sous le signe de la réconciliation et du dialogue. Ainsi nous fêterons cette année le 70ème anniversaire de la déclaration universelle des Droits de l'homme, de l'Organisation des Nations Unies et vous célébrerez aussi le même anniversaire de la création du Conseil œcuménique des Eglises, prélude du rapprochement des confessions chrétiennes et la naissance de l'Amitié judéo-chrétienne de France, après le cataclysme de la Shoah.

Et cette année 1948, ce fut aussi celle de la mort du père Franz STOCK qui fit tant pour le rapprochement entre Français et Allemands, comme celle de l'élection du patriarche de Constantinople, Athénagoras, initiateur d'un processus de réconciliation entre catholiques et orthodoxes.

Tous les échos de 2018 seront ceux de la réconciliation et ils nous conduiront àéclairer le travail qui sera le nôtre, indispensable durant l'année qui vient. Et c'est pourquoi en 2018, je souhaite tout particulièrement que l'Etat s'engage aux côtés du culte musulman dans ce même esprit de dialogue.

Sur ce sujet, nous pouvons dans ce format avoir cet échange direct, bien souvent on confond tous les sujets de notre société aujourd'hui. Et on voudrait en parlant de laïcité parler du seul sujet de la religion qu'est l'islam. C'est une erreur funeste et pour l'islam et pour toutes les autres religions.

L'histoire de la République française n'est pas la même avec chacune des religions qui sont ici représentées, c'est notre force mais, il faut aussi que nous nous disions les choses en vérité, chacune de vos religions n'a pas construit le même rapport avec le pouvoir politique dans son histoire et l'histoire de notre pays n'est pas le même avec chacune de nos religions. C'est le fruit de cette histoire qui a d'ailleurs conduit même à la loi de 1905, par un anticléricalisme de l'époque, que nous avons su dépasser, c'est cette même histoire qui fait que chaque samedi les Juifs en France prient pour la République, mais c'est cette même histoire qui fait que, alors même que cette loi 1905 fait partie d'un trésor qui est le nôtre, elle n'a pas pensé le fait religieux avec et par l'islam, parce qu'il n'était pas présent dans notre société, comme il l'est aujourd'hui, parce qu'il est liéà une histoire du XXe siècle qui lui a succédée.

Nous devons considérer ça de manière très apaisée, n'essayons pas de faire rentrer la réalité d'une histoire qui est différente avec chacune de nos religions dans une espèce de bloc commun qui viendrait soudain tout martyriser. Votre responsabilité est immense, je crois que vous la mesurez et parfois les troubles du quotidien d'hier ou d'aujourd'hui, le redisent encore parce que les divisions sont là, parce que votre religion n'est d'ailleurs pas structurée, chacun d'entre vous est structuré différemment. Et la France s'est habituée dans son dialogue à une religion qui est structurée de manière beaucoup plus verticale, parce que c'est l'histoire de la France avec l'Eglise catholique, il faut dire les choses aussi telles qu'elles sont, parce que les religions sont structurées différemment nous tâtonnons. Alors tâtonnons ensemble et de manière ouverte et de manière dépassionnée. Et je crois que sur ce sujet, vous l'avez compris, nous devons avoir cet esprit de responsabilité.

J'aurai un discours sur la laïcité qui est celui que je viens d'avoir avec vous : dépassionné, direct et exigeant, mais nous devons avoir un travail sur la structuration de l'islam en France qui est la condition même pour que vous ne tombiez pas dans les rets des divisions de votre propre religion et de la crise qu'elle est en train de vivre sur le plan international.

C'est pourquoi il y a non seulement des échéances à venir, et nous y travaillerons ensemble, mais il y a aussi un travail au cœur de la société - il est moral, philosophique -mais d'organisation. Il est indispensable et je vous y aiderai parce qu'il fait partie de la vie de la nation. Je pense que d'ailleurs chacune des religions, ici présentes, peut vous y aider. Parce qu'elle sa propre histoire avec la République française et parce qu'elle a ses propres traumatismes ; parce que nous avons collectivement commis beaucoup d'erreurs par le passé et donc nous avons le droit d'être éclairés par ces erreurs du temps jadis pour ne pas les répliquer.

Et donc, je compte beaucoup sur vous tous et sur ce dialogue sincère, dépassionné qu'il nous faut avoir. Je n'ai qu'un objectif à la fin avec vous, c'est que la cohésion de la nation se tienne dans toutes les tensions qu'elle a à vivre et dans un monde ouvert où ce qui naît parfois des milliers de kilomètres d'ici existe au cœur de notre société. Parce que nos concitoyens vivent dans un monde ouvert et parce que l'histoire de notre pays est universelle, et donc à réimporté toutes ces tensions. Je ne sous-estime en rien la chance qui nous est offerte d'être ici ensemble aujourd'hui, mais le défi immense que nous avons devant nous.

Voilà, mes chers amis, tous ces défis pour 2018. Vous l'avez compris, ils sont immenses mais je pense que nous pouvons non pas les affronter mais les relever. La France ne doit pas sous-estimer la chance qui est la sienne de compter en son sein des instances religieuses pétries de tolérance et de bienveillance, dans un monde qui est débordé de toutes parts par les fanatismes. J'aurai, dans notre pays, la même volonté que celle que je porte à l'international de garder nos valeurs vivantes, de préserver constamment un dialogue pluriel et le respect de chacune et chacun dans ses convictions religieuses et philosophiques.

C'est ce que je demande à tous les pays avec lesquels je dialogue ; c'est ce que nous allons donc faire pour nous-mêmes. C'est sous ce double signe de la recherche de l'intérêt général et de l'esprit de tolérance que je souhaite inscrire notre relation et notre dialogue. Je les veux continus et confiants, même et surtout s'ils sont mis à l'épreuve par les circonstances politiques ou par quelque événement imprévu. Nous nous verrons hors de ces événements par temps calme, si ce temps calme nous est offert.

Il nous faudra sans doute affronter des tempêtes, mais faisons-le constamment avec l'esprit que nous partageons la même embarcation et que la tempête passée, nous serons toujours sur la même embarcation, et que nos concitoyens qui nous regardent le savent et la partagent. Mon vœu pour 2018 est que la France devienne avec vous ce modèle de laïcité sachant écouter les voix du pays dans leur diversité, capable de construire sur cette diversité une grande nation réconciliée et ouverte sur l'avenir.

Je vous souhaite également la paix dans vos lieux de culte et vos communautés. Nous y contribuerons à chaque fois que cela sera souhaité et chaque fois que cela sera nécessaire, mais aussi dans le dialogue entre vos religions dont je sais la fécondité.

Mes chers amis, puisse le tumulte du monde ne pas abîmer ce que vous avez construit ensemble sous l'ombrelle de notre République. Je vous remercie et bonne année.

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Rappel à Dieu de l'archimandrite Placide Deseille

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Le dimanche 7 janvier, le Révérend père Archimandrite Placide Deseille, s'est endormi dans le Seigneur à l'âge de 91 ans.

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Fondateur du monastère Saint-Antoine-le-Grand à Saint Laurent en Royans ainsi que du monastère de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu à Solan, le père Placide a longuement enseigné et publié de nombreux ouvrages sur la patristique et la tradition monastique. Sa personnalité spirituelle a marqué de nombreuses personnes dans le monde orthodoxe et son rayonnement a largement dépassé les murs de ses monastères.

Orthodoxie.com nous propose une vidéo d'une conférence de l'archimandrite Placide (Deseille) .

Les funérailles auront lieu le jeudi 11 janvier au monastère Saint-Antoine-le-Grand à Saint Laurent en Royans sous la présidence de Son Eminence le Métropolite Emmanuel de France.

Les fidèles, le clergé et l'Archevêque Jean de Charioupolis présentent leurs condoléances aux pères et frères de saint-Antoine, à la mère Hypandia et aux sœurs de Solan.

Que Dieu accueille son Serviteur et merci à lui pour l'héritage qu'il nous laisse.

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Mémoire éternelle !

Célébrations de la Nativité du Christ à la Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Daru

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Le 6 janvier 2017, à la veille de la fête de la Nativité du Christ, son Eminence Monseigneur Jean de Charioupolis a célébré la Divine Liturgie et les vêpres à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, entouré du clergé et de nombreux fidèles.

Le 7 janvier, l'Archevêque a présidé la Divine Liturgie pour la Fête de la Nativité du Christ. Pendant la petite entrée, le diacre Vasile Vrancea a reçu le double orarion. Après la lecture du saint Evangile, le Message de Sa Toute-Sainteté le Patriarche Œcuménique Bartholomée I, diffuséà l'occasion de Noël 2017/2018 a été transmit aux fidèles. A la fin de la Divine Liturgie, Monseigneur Jean a présenté ses vœux à tous les fidèles et amis de l'Exarchat patriarcal. A l'issue de la Divine Liturgie, la choeur a interprété des chants de Noël (koliadky). Le R. P. Maximos Pafilis, present, a transmit les vœux de Son Eminence le Métropolite Emmanuel de France.

Après la célébration, selon l'usage bien établi à la cathédrale, l'Archevêque a visité les clercs de la cathédrale pour leur présenter ses vœux, accompagné de la chorale qui a chanté des chants traditionnels de Noël (koliadky).

Puis il a partagé le café avec les fidèles dans la salle paroissiale. L'office a été enregistré en direct sur la France culture.

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Plus de photos

Célébration de Noël à la Colline Saint-Serge

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Le 8 janvier 2018 Monseigneur Jean a présidé la Divine liturgie. Ont concélébrés avec l'Archevêque : le doyen de l'Institut, l'archiprêtre Nicolas Cernokrak, l'archiprêtre Vladislav Trembovelsky, recteur de la paroisse St-Serge, ainsi que plusieurs clercs venus d'autres paroisses et diocèses.

Au cours de la Divine Liturgie l'Archevêque a ordonné lecteur, hypodiacre et en suite diacre Anatole Negruta, inspecteur et chargé de cours à l'Institut Saint-Serge.

Puis un chaleureux déjeuner a été offert au réfectoire par l'Institut à toutes les personnes présentes.

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Fête de la Nativité du Seigneur au monastère Saint-Silouane

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Le Dimanche 24 durant la liturgie Monseigneur a ordonné lecteur Emmanuel Lomüller pour la communauté paroissiale d'Angers et Loïc Italia pour la paroisse de Nantes.

À cette occasion il a remis l'épigonation au Pére Antoine Gelineau, recteur des paroisses de Nantes et d'Angers, en signe de reconnaissance pour le travail pastoral qu'il effectue avec grand dévouement.

Lors de l'Agrypnie de la nuit de Noël l'Archevêque Jean a présidé les offices et la divine liturgie entouré de l'Archimandrite Syméon, Higoumène du monastère, du Père Emmanuel Renard, desservant du monastère, du Père Paul Couturier de la diocèse de l'Église Orthodoxe Roumaine, du Hiérodiacre Alexis du monastere et du lecteur Victor Cretu de la paroisse de Milan venu pour l'occasion avec trois autres jeunes paroissiens. Ces derniers ont pu chanter en alternance avec le cœur monastique, pour l'édification de tous !

Monseigneur Jean a remis l'épigonation au Pére Emmanuel Renard le remerciant chaleureusement de l'aide qu'il apporte régulièrement avec beaucoup de générosité au Monastère St-Silouane.

Dans son homélie l'Archevêque Jean nous a exhortéà contempler l'humilité de Dieu dans le mystère de son incarnation. Décrivant l'événement Il nous a invitéà accueillir Dieu dans nos vies a l'image de l'étable et de la crèche où se sont réfugiés Marie et Joseph alors qu'ils étaient rejetés de l'hôtellerie...le Christ faisant alors sa demeure en nous et faisant de nous des créatures sauvées . Devenant humbles comme les bergers nous vivrons alors l'expérience de la « Bonne Nouvelle » de l'Amour de Dieu !

Durant ce séjour ce fût l'occasion ,pour la communauté et pour tout ceux venus nombreux au monastère ,d'une rencontre fructueuse avec Monseigneur Jean.

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Messe pour la Paix à la Cathédrale des Invalides

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Le dimanche 14 janvier 2018, avec la bénédiction de Son Eminence Mgr Jean de Charioupolis, le Révérend Archiprêtre André Svynarov, a assistéà la Messe pour la Paix à la cathédrale Saint-Louis des Invalides-église des soldats, célébré par Son Excellence Monseigneur Antoine de Romanet, Evêque aux armées françaises entouré par les aumôniers militaires catholiques.

Comme chaque premier dimanche suivant la rentrée de janvier, cette Messe pour la paix est organise par la Diocèse aux armées françaises pour renforcer l'écho au sein de la communauté militaire.

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